La mousse Très Chocolat

Quand on lit la recette, on a du mal à y croire, mais la mousse au chocolat peut être pur chocolat et rien d’autre (hormis les blancs d’œufs…) :

Faire fondre 200g de chocolat (noir, au lait, mais du bon !) au bain marie avec une goutte de lait (ou d’eau) sur le gaz ou la plaque électrique et en remuant. Il s’agit de faire fondre très doucement le chocolat, pour ne surtout pas l’abîmer en le chauffant trop. Plus il y a de sucre, c’est-à-dire, moins il est noir, plus le chocolat risque de s’abîmer quand on le chauffe, mais le plus prudent est de faire un bain-marie.
mousschoco
Battre 4 blancs en neige ferme puis les incorporer au chocolat fondu et tiédi. Pour cela, mélanger une première cuillère de blancs au chocolat, puis incorporer progressivement le reste en mélangeant très délicatement. Placer dans un plat ou des coupes individuelles (5 parts raisonnables).

Avec cette recette, vous comprenez le sens de l’article Sans craindre la palissade, j’enfonce des portes ouvertes: tout repose sur la qualité du chocolat, puisqu’il n’y a quasiment que du chocolat. Cela revient à manger 40g de chocolat par personne et un petit blanc d’œuf, c’est raisonnable comme dessert gourmand non ?

Allez, laissez-vous tenter, c’est très impressionnant et même les fanatiques de la mousse au chocolat en redemanderont !

Vrais bretzels

Me voici de retour avec une recette testée et retestée cet été pour les apéros : même les alsaciens les plébiscitent et j’en suis très fière : Mes bretzels !

C’est au forum Supertoinette que je dois tout, car c’est là que je retrouve les mapeurs (euses) ayant la même MAP que moi, et j’y ai trouvé cette recette :

Dans la MAP (Home bread M.), mettre 150 d’eau, 150g de lait puis 6g de sel (1,5 cuillère à café). Ajouter 500g de farine T80 (farine de blé bise), 30g de margarine ou beurre fondu puis 11g de levure à pain (ou levain fermentescible). Lancer le programme pétrissage (aussi appelé 12) (ça marche aussi avec les mains) et laisser monter dans la map ou un grand plat couvert d’un linge humide jusqu’à ce que la pâte ait doublé de volume.

Mettre en forme les bretzles. On peut en faire environ 12. Prendre une petite poignée de pâte dans la main et le rouler en un fin boudin de 45cm de long environ. Croiser 2 fois les deux extrémités et remonter le bout au centre de la boucle : ça forme un bretzle !

Pochage : le démarrage de la cuisson est un pochage à l’eau bouillante. En période de canicule, c’est héroïque. Sinon, ça réchauffe. Mettre un litre d’eau à chauffer avec 1 cuillère à soupe de gros sel et 2 cuillères à soupe de bicarbonate. Quand l’eau bout, plonger le 1er bretzle puis le sortir quand il remonte à la surface. Faire ainsi pour chaque breztle.
Laisser reposer et monter entre 30 min et 1 heure.

Battre 2 jaunes d’œuf et passer les bretzles au jaune d’œuf avec un pinceau (réservé pour la cuisine), puis saupoudrer de gros sel (et éventuellement de carvi, ça ressemble au cumin et c’est délicieux).
Cuire th9, 275° durant 15 minutes (surveiller !).

Pendant ce temps là, dans la douceur du soir, le soleil descend, les oiseaux chantonnent. L’homme est allé chercher des bières bien fraîches et a sorti les verres. La terrasse est tranquille, les amis sont joyeux. Si je ne risquais pas de vous rendre jaloux, tous les ingrédients du bonheur sont là.
Cependant, manger des bretzles trop chauds donne rapidement mal au ventre. La bière les fait gonfler et votre repas s’arrête en général là.

Salade de pâtes aux tomates séchées

En souvenir d’un week-end dans les monts lyonnais et de la salade des marseillais :

Faire cuire des pâtes tout en découpant en tranche les tomates d’un bocal de tomates séchées, du provolone piquant en lamelles (fromage italien), un poivron rouge, des olives noires coupées en 2.
Mélanger les pâtes et ces ingrédients, assaisonner de poivre (5 baies du moulin), origan, herbes de Provence (un tout petit peu) et d’huile d’olive.
Servir frais

Projets pour juin

On dit toujours qu’on n’a pas d’idées, qu’on mange toujours pareil, qu’on a rien à se mettre (sous la dent ou sur les fesses), alors qu’en fait, j’ai des milliards d’idées de trucs divers, variés, appétissants, vus ça et là que je meure d’envie de faire. Alors, voici ma liste pour juin :

Entrées:
Cappuccino méditerranéen

Salades-plats :

Desserts :
Divines tartelettes
Carrés aux carottes

Étiquettes sur les pots

Voici revenue la belle saison, où l’on cuisine aussi pour mettre en pot et conserver pour la mauvaise. Et une fois votre œuvre en pot, il faut coller une étiquette identifiant la mixture. Et là, je dis ATTENTION !
On ne colle pas n’importe quoi sur un pot !!!!! Combien de fois avons-nous passé 30 minutes à essayer de décoller une maudite étiquette, qui laisse au final d’immondes traces de colle sur le pot ? ça, c’est insupportable, et j’ai une méthode facile et bio pour coller les étiquettes :

Imprimer vos étiquettes, ou les réaliser à la main sur du papier normal (pas trop épais surtout). Il faut utiliser une encre qui ne coule pas (laser pour l’imprimante ou bille si on le fait à la main). Étaler votre étiquette face écrite contre la table. Humidifier le dos avec du lait (avec le doigt ou un pinceau) sur toute la surface. Coller contre pot.
Ben voilà, ça colle et pour longtemps, et sans colle !

Machine à pain : au delà du programme

La MAP a différents programmes, entre 1h15 (pétrissage) et 3h30 (pétrissage, cuisson…). En général, je ne fais pas la cuisson, je n’utilise plus que le pétrissage de 1h15, quitte à le lancer plusieurs fois. En fait, la MAP fait une petite étuve à la température idéale de levage du pain. Et ça, c’est hyper appréciable, car vu la température qu’il fait ici depuis 1 mois, je n’aurais jamais fait de pain. Alors, à la fin du programme, je laisse la MAP en fonction et je laisse doucement monter la pâte au chaud (au tiède plus précisément). Elle est à la limite de toucher le haut souvent…

En réalité, le mieux est de lancer son pain le matin avant de partir et au retour, il est juste prêt à enfourner !

Voilà, c’est ici !

cuisineEt à la demande générale, voici la photo de ma nouvelle cuisine. Finies les fleurs jaunes/oranges et vertes des années 70 ainsi que leurs tâches alimentaires de 30 ans d’âge !

Les murs est et ouest sont en lilas et nord/sud en pistache. De l’évier au four des carreaux protègent le mur, ainsi qu’au dessus des feux de cuisson.

La hotte qui s’était arrêtée il y a au moins 15 ans a été changée, mais je ne pense jamais à l’utiliser…
Sous l’horloge, je vais fixer une étagère dans le même style pour les rouleaux d’alu, essuie-mains, papier alimentaire. Encore en dessous trône ma home bread Moulinex.
J’ai viré la cafetière au profit d’une cafetière italienne qui se pose sur le gaz. Bref, quand c’est bien rangé, il y a de la place !

Les fanes, c’est beau, mais….

fanesAu printemps, les légumes reviennent en force, et les carottes sont vendues toutes jolies avec leurs longues fanes vertes.C’est joli sur l’étal du maraîcher, mais attention, quand vous rentrez, il faut couper les fanes avant de ranger vos carottes. En effet, cette abondante verdure pompe les ressources du légume et vos carottes risquent de ramollir très très rapidement dans votre réfrigérateur.

Ceci dit, pour garder l’aspect « légume nouveau », vous pouvez gratter un peu les carottes et couper les tiges à 1cm pour les présenter comme des radis. On garde le contraste orange/vert (on en voit une dans l’eau sur la photo).

A présenter en bouquet et à tremper dans une petite sauce au yaourt en entrée ou en apéro. Généralement, les enfants préfèrent cette présentation à des carottes râpées.

Petite sauce : ce soir, j’ai mélanger 1 yaourt, 1 cuillère de concentré de tomate (qu’il restait dans le frigo), sel, poivre, origan.

Croustilles céréales et fromage

La saga des flans est encore en cours, mais j’ai envie aussi de me lancer dans la réalisation d’un petit gâteau salé, trouvé en boutique « diététique » la semaine dernière. Ce sont des croquants composés de céréales et de fromage, et j’imagine qu’il est tout à fait possible d’en faire à la maison :

Pour 150g de gâteaux :
Faire une pâte avec 100g de farine complète, 25g de fromage râpé*, et de l’eau. Je mets les 2 premiers au mixer et ajouter de l’eau progressivement jusqu’à ce qu’une boule se forme (comme une pâte à tarte). Sortir du mixer et mélanger à la main avec 30g de céréales (selon vos goûts) et 2g de sel.
Étaler sur un papier cuisson et cuire à 200° jusqu’à ce que ça dore un peu (ne pas laisser trop cuire, c’est vite « trop cuit »)

Où est la photo ?

* Attention, il ne s’agit pas d’emmental plastique vendu sous vide ou sous plastique justement. C’est un mélange râpé de tous les fromages à pâte dure qui sont restés oubliés trop longtemps dans le frigo (si c’est possible). Sinon, c’est du Comté, évidemment !

Les ingrédients du produit d’origine :
100g de farine complète T110
15g de fromage râpé*
15g de graines de courges
5g de graines de tournesol
5g de graines de lin
3g de sel
3g de graines de sésame
1/2 sachet de levure chimique

Flans, tentatives diverses

Différentes tentatives de flan durant le week-endLe premier, miel et fleurs de thym n’était pas sucré, pas assez de goût :
Battre 4 œufs avec 2 cuillères à soupe de miel, un peu d’arôme naturel vanille et 2 cuillères à soupe de farine (j’ai mis de la semoule de blé dur, semoule très très fine) jusqu’à un mélange homogène. Ajouter 400g (40cl) de lait et bien battre. Répartir dans des pots et cuire 35 minutes à 180° au bain marie.
Résultat : les flans sont bien pris, mais ils ne sont pas lisses et il y a une « couche » de farine au fond

Le second, cannelle et vanille :
Toujours 4 œufs, mais 40g de sucre (j’étais à court de miel), semoule de blé dur et 40cl de lait. J’ai chauffé un peu à la casserole (comme un flan pré-fabriqué) puis cuit comme précédemment quand j’ai vu que les flans ne prenaient pas en refroidissant. Ils sont mieux, plus lisses.

Le troisième, chocolat.
Je repars avec 4 œufs, 2 cuillères de farine (T45) et un peu de vanille. Je bas et j’ai des grumeaux. Je fais chauffer le lait avec des carrés de chocolat à pâtisser (pas de sucre ajouté) et je le fais tiédir un peu avant de l’incorporer doucement mais en battant comme une brute pour que les jaunes de prennent pas. Cuit au four, toujours bain marie. Le flan n’est pas lisse et il y a une couche de farine au fond.

Et là, je me dis : la farine est-elle bien utile ????
Soit j’essaie sans farine, soit je cuis moins chaud et plus longtemps.

Recette sans farine :
4 œufs, 50cl de lait, arômes, un peu de sucre ou de miel (sauf si on met du chocolat). A tester…
On peut faire infuser des trucs en chauffant le lait (thé, fleurs de thym, lavande), mais il faut ensuite le tiédir avant de l’incorporer…

Eh bien, je vous confirme, on peut éviter la farine dans les flans !
Avec 4 œufs, 50cl de lait, 20g de sucre, une pincée de cannelle, quelques gouttes d’arôme vanille et une pointe de safran, j’ai fait ces 5 pots ainsi qu’un fond d’un 6ème en terre.
flans
J’ai chauffé un peu le lait pour que les épices se diluent mieux, avec le sucre et j’ai ajouté ça tiède aux œufs battus.
Sur la photo, vous les voyez juste avant l’enfournement. A côté, une casserole d’eau chauffe pour démarrer le bain marie avec de l’eau bien chaude (bouillante).
J’ai réduit la cuisson à 150° durant 1h.Résultat : le goût est génial, parfumé, pas trop sucré. La texture est ferme, sauf dans le pot en terre plus épais : je ne sais pas trop trop pourquoi (ça restait présentable : texture Danette)…. Le goût est crémeux et riche alors que le lait est demi-écrémé (mais bio). Les œufs sont des bons gros œufs de ferme achetés au marché.
flancuit
Petit test : j’ai fait 5 pots (on oublié le petit 6ème) avec 4 œufs (4×80 calories), 50cl de lait demi-écrémé (250ca) et 20g de sucre (80ca), soit 650 calories ou 130 calories par pot. Bref, assez raisonnable quand même, surtout avec des produits bio sans conservateurs ou autres saloperies trucs ajoutés pour faire une couleur adaptée, une texture adéquate, un goût standardisé.